Pour un assureur, l’enjeu principal d’une nouvelle souscription est de déterminer le risque porté par son futur assuré. Une évaluation précise répond alors à deux objectifs : rester compétitif tout en assurant une croissance rentable. L’automatisation peut être la clé de leur réalisation.
Une évaluation des risques « à la main »...
Au cours de nos échanges avec nos clients, nous avons constaté que l’évaluation du risque requiert parfois une enquête fastidieuse suivie de l’agrégation et du traitement d’un volume important de données.
Souvent, une entreprise fait appel à un courtier en assurances et détaille ses besoins de couverture en remplissant un questionnaire long et détaillé sur ses activités et son organisation. On assiste ensuite à un processus de va-et-vient chronophage et fastidieux entre l’entreprise et le représentant en assurance qui cherche à collecter le maximum d’informations afin d’établir une vision précise du potentiel assuré.
Enfin, les données collectées sont transmises à l’équipe des souscripteurs chargés de déterminer le risque et le montant de la prime d’assurance.
Aux insuffisances et défaut multiples
Un des premiers problèmes liés à ce type de processus réside dans la multiplicité des formats de données provenant de systèmes disparates et de sources externes. Il aboutit inévitablement à une potentielle multiplication des erreurs de saisie, à une perte de temps et à des oublis.
Concernant le facteur humain, le cabinet de conseil Accenture estime qu’un tarificateur moyen passe 50% de sa journée à traiter ces demandes et effectuer des tâches répétitives automatisables. Plus généralement, ce sont tous les acteurs impliqués dans le processus qui pâtissent de ce goulot d'étranglement.
Vers une transformation digitale guidée par l’automatisation
Le cabinet de conseil PwC révélait dans une enquête le retard des compagnies d'assurance en termes d'automatisation. Nous l'évoquions d'ailleurs dans un article dédié à l'intelligence artificielle.
Le secteur de l'assurance est historiquement à la traîne de ses homologues des services financiers en ce qui concerne l'exploration et l'adoption de l'automatisation.
Celle-ci peut pourtant fournir une solution efficace aux difficultés évoquées plus haut en combinant RPA et IA pour optimiser le processus de traitement des souscriptions. Parmi les bénéfices établis :
- rassembler et organiser des données provenant de sources internes et externes
- extraire les informations de sources de données non structurées : mails ou fichiers PDF
- automatiser de bout-en-bout le processus d'évaluation des risques
En plus du travail de traitement des données, les robots impliqués dans la RPA aident à la prise de décision. La rationalisation des opérations libère du temps au souscripteur pour collaborer avec le courtier, améliore la qualité du service et accélère le placement de l'assurance.
A propos de StoryShaper :
StoryShaper est une start-up innovante qui accompagne ses clients dans la définition de leur stratégie digitale et le développement de solutions d’automatisation sur-mesure.
Sources : StoryShaper, PwC, Accenture